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COMMENT GERER SON TEMPS ?

Il s’agit là d’une question importante pour pouvoir organiser sa vie au cours d’un tel traitement suivi de 2 passages en clinique ou à l’hôpital.



CONTRAINTES D'UN PROTOCOLE LONG avec AGONISTE

En principe, lorsqu’il s’agit d’un protocole dit long, la première partie du traitement ne pose pas de problème particulier et ne désorganise pas les habitudes du couple.
Elle consiste en une injection quotidienne d’agoniste de la LhRH, à heure régulière (Decapeptyl®, Suprefact®, Enantone® Synarel® Lupron®...) et qui peut être faite par la patiente elle même ou en faisant appel à une infirmière diplômée.

A la fin de cette période, après un possible contrôle échographique ou biologique (estradiol), viendra se surajouter une piqûre quotidienne, et à heure fixe, de gonadotrophines FSH ou HMG (Ménopur®, Fostimon®, Gonal-F®, Puregon®, Pergoveris®…)

Là encore cette injection pourra se faire par la patiente elle-même, d’autant plus que ces traitements se trouvent, pour certains d'entre eux (Gonal-F®, Puregon®) sous forme de « stylo-doseurs » faciles à utiliser.
Les examens biologiques ou échographiques commencent, sauf exception, le 5eme jour après le début de la prise des gonadotrophines. Ils seront ensuite renouvelés régulièrement jusqu’à la fin du traitement.
C’est le médecin qui décidera de la fréquence de ces contrôles en fonction du type de réponse obtenue.



 


En fonction du résultat de ces contrôles, le traitement pourra être modifié en cours de route pour freiner ou accélérer la stimulation des ovaires. Ce qui se traduira par une diminution ou une augmentation du nombre d’unités internationales, ou « UI » de gonadotrophines à injecter.
Selon les cas la dose varie entre 75 et 300 UI, quelquefois plus.

C’est donc pendant la dernière semaine du traitement que les contraintes sont maximales
 : 2 injections par jour, prises de sang et écographies quotidiennes, mais de nombreux centres proposent une organisation telle que tout pourra se faire en un même lieu.

fivfrance




CONTRAINTES D'UN PROTOCOLE COURT avec ANTAGONISTE

le traitement, beaucoup plus court, dure 15 jours en moyenne au lieu de 30, mais la contrainte des derniers  jours reste la même.

l'utilisation de l'ELONVA®, quand celà est possible, dans un protocole court antagoniste réduit considérablement les contraintes puisque une seule injection de FSH, en début de traitement, suffit pour plusieurs jours consécutifs au lieu d'une injection quotidienne.

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Viendra ensuite la ponction ovocytaire et le recueil du sperme qui se feront en clinique pour les deux conjoints, sauf si le sperme utilisé est dejà congelé.

Le transfert pourra ensuite être programmé, selon les habitudes du centre, le deuxième (J2), troisième (J3), ou cinquième jour (J5) après la ponction ovocytaire si le centre pratique les cultures prolongées.

- art.fvf maj 2017 -

Droit d’absence pour la procréation assistée :
S’absenter pour effectuer certains actes médicaux.
- La loi Santé crée un nouveau droit d’absence spécifique. Elle permet aux femmes cherchant à concevoir un enfant dans le cadre d’une assistance médicale à la procréation de s’absenter de leur lieu de travail pour effectuer les actes médicaux nécessaires à chaque protocole du parcours d’assistance médicale. Ce droit d’absence s’applique aussi, pour 3 examens médicaux, au conjoint salarié ou à la personne avec laquelle la salariée est pacsée ou vie maritalement
(loi art. 87 ; c. trav. art. L. 1225-16 modifié).

Effet de ces absences.
- Ces absences n’entraînent aucune diminution de la rémunération et sont assimilées à une période de travail effectif pour la détermination de la durée des congés payés ainsi que pour les droits légaux ou conventionnels acquis par la salariée au titre de son ancienneté dans l’entreprise (voir c. trav. art. L. 1225-16).

Jusqu’à présent l’employeur était seulement tenu à une autorisation d’absence pour la salariée effectuant un don d’ovocytes (c. santé. pu. art. L. 1244-5) et celle enceinte ou ayant accouché devant effectuer ses examens médicaux périodiques obligatoires, de même que pour son conjoint ou la personne avec qui elle était pacsée ou vivait maritalement (c. trav. art. L. 1225-16).

Protection renforcée des salariées.
- La protection de la grossesse et de la maternité est étendue aux salariées bénéficiant d’une assistance médicale à la procréation. Ainsi, pendant cette période (c. trav. art. L. 1225-3-1 nouveau) : - l’employeur ne peut pas prendre en considération la situation de cette femme pour refuser de l’embaucher, pour rompre son contrat de travail au cours d’une période d’essai ou pour prononcer une mutation d’emploi et il lui est, en conséquence, interdit de rechercher ou de faire rechercher toutes informations concernant la situation de l’intéressée (c. trav. art. L. 1225-1) ;

- La femme candidate à un emploi ou salariée n’est pas tenue de révéler qu’elle bénéficie d’une assistance médicale à la procréation, sauf lorsqu’elle demande le bénéfice des dispositions protectrices (c. trav. art. L. 1225-2) ;
- En cas de litige relatif aux deux dispositions précédentes, l’employeur doit communiquer au juge tous les éléments de nature à justifier sa décision et, en cas de doute, celui-ci profite à la salariée (c. trav. art. L. 1225-3).




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