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LE TRANSFERT EMBRYONNAIRE

Il ne faut absolument pas confondre le transfert et l'implantation embryonnaire ou nidation.

Le transfert des embryons consiste simplement en leur dépôt dans la cavité utérine et non pas en leur implantation dans la muqueuse utérine.
Les embryons transférés vivront ensuite dans l'utérus pour éventuellement, s'ils poursuivent leur développement et si l'endomètre est adéquat, s'implanter (se nider) d'eux-mêmes dans les jours qui suivent leur introduction dans l'utérus.

Le transfert embryonnaire est le dernier acte médical de la procédure d'une tentative de fécondation in vitro.

Ce geste est important car il va participer à la chance d’implantation de l’embryon.

Pour être optimalement effectué ce geste doit se faire sans précipitation après une préparation suffisante du vagin et du col utérin. Un lavage au sérum physiologique est généralement fait. à la suite duquel on pourra aspirer l’excès de glaire qui peut se trouver au niveau du col utérin.

Le cathéther utilisé pour le transfert embryonnaire pourra être choisi en fonction des difficultés que le gynécologue risque de rencontrer au passage du col utérin.

On pourra utiliser des cathéters souples ou armés qui pourront être travaillés au dernier moment en induisant une courbure de son extrémité (mémoire de forme). l'extrémité du cathéter devra être la moins traumatisante possible.
Il existe aussi des cathéters courbes, plus ou moins élaborès qui peuvent permettre un passage plus facile lorsque le col présente un angle d’entrée non négligeable.

  
   
Le Transfert sous échographie est devenu assez systématique. Il permet, grâce à la zone rendue échogène de l’extrémité du cathéter de faire un dépôt plus précis des embryons au niveau de l’endomètre sans agresser la muqueuse. L'idéal est de déposer l'embryon à 1 ou 2 cm du fond de l'utérus sans le toucher.


L'étude de COROLEU (1998) montrait que le résultat pouvait être influencé par la distance entre le fond de la muqueuse utérine et le taux de succès :

Cependant des gynécologues pratiquant les techniques d’AMP depuis très longtemps ne l’utilisent pas systématiquement sans que cela se ressente sur le pourcentage de grossesse, à condition de connaître les dimensions de l'utérus, avant transfert.

Le toucher du fond de l'utérus peut, en effet, provoquer des "unités de contractions" qui peuvent se révéler néfastes (Fanchin (1998)



 
 
LE REPOS APRES TRANSFERT


Le temps de repos après transfert est surtout lié à la peur qu’a la patiente de perdre l’embryon en reprenant une vie active.
’un embryon, qui mesure 1/5eme de millimètres (200 micromètres environ), ne pèse pratiquement rien et il ne risque pas de subir les effets de la gravitation, tout enrobé qu’il est dans le liquide visqueux qui baigne les cryptes endométriales.

Autrement dit, on peut reprendre une vie active normale très rapidement après le transfert embryonnaire sans culpabiliser sur ses faits et gestes s’il n’y a pas de grossesse au moment du verdict.

Y a-t-il toujours transfert embryonnaire ?

Non. Il n'y a bien entendu transfert que si l'on a obtenu au moins un embryon, c'est-à-dire dans 80 % des tentatives (ponctions), si l'on transfère au bout de 2 jours.

Si on prolonge la culture, ce pourcentage est nettement diminué.

Il n'y a pas de variantes significatives en fonction des indications, pourvu que l'on ait pratiqué une ICSI dans les indications masculines.

Y a-t-il des échecs de transfert ?

Non. Le transfert lui-même est toujours réalisable, la plupart du temps facilement ; ce geste correspond en effet à celui d'une insémination artificielle, c'est-à-dire à un simple examen gynécologique.

Il ne doit pas être agressif. Un sédatif peut éventuellement être prescrit pour son effet relaxant sur la paroi musculaire utérine, qui pourrait se contracter et provoquer l'expulsion des embryons lors du retrait du cathéter.


Combien transfère-t-on d'embryons simultanément ?

Compte tenu de l'observation plus approfondie de la cinétique des embryons, de la recherche des embryons "top quality"...le nombre raisonnable d'embryons transférés varie, selon les pays, de 1 à 2, voire 3 dans certaines situations très particulières (age de la patiente, qualité médiocre des embryons, dernière tentative...).

En cas de culture prolongée, le transfert d'un seul blastocyste paraît le plus raisonnable.

L'utilisation de la vitrification, en permettant la conservation des embryons surnuméraires dans d'excellentes conditions va aussi dans le sens du transfert unique pouvant être répété plusieurs fois à partir d'un pool d'embryons congelés (TEC), sans risque de grossesse multiple.

Qualité de l'endomètre et nidation

- art.fvf maj 2015 -

 



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